Windows 11 intègre discrètement un pilote NVMe plus moderne (nvmedisk.sys), introduit officiellement dans Windows Server 2025. Ce driver communique directement avec les SSD NVMe sans passer par l’ancienne couche de traduction SCSI, réduisant les overheads et améliorant les opérations d’entrée/sortie.
Des tests indépendants sur sites spécialisés montrent des gains variables : souvent 10 à 20 % en lectures/écritures aléatoires pour un usage quotidien, et jusqu’à 45-85 % dans certains benchmarks spécifiques sur des charges intensives.
Ce tweak est particulièrement utile si votre SSD utilise le pilote Microsoft par défaut (stornvme.sys), et non un driver constructeur comme celui de Samsung. Il est expérimenté sur Windows 11 25H2 et n’est pas supporté officiellement par Microsoft pour les versions grand public. Les améliorations sont plus remarquables sur des tâches comme le lancement d’applications, les transferts de petits fichiers ou les workloads mixtes.
Étapes pour l’activer (à vos risques et périls) :
reg add "HKLM\SYSTEM\CurrentControlSet\Policies\Microsoft\FeatureManagement\Overrides" /v 735209102 /t REG_DWORD /d 1 /f
reg add "HKLM\SYSTEM\CurrentControlSet\Policies\Microsoft\FeatureManagement\Overrides" /v 1853569164 /t REG_DWORD /d 1 /f
reg add "HKLM\SYSTEM\CurrentControlSet\Policies\Microsoft\FeatureManagement\Overrides" /v 156965516 /t REG_DWORD /d 1 /fAttention aux risques comme l’incompatibilité avec des outils comme Samsung Magician ou Western Digital Dashboard (qui peuvent ne plus détecter le disque), instabilité potentielle, ou problèmes si un driver tiers est installé. Pour revenir en arrière, supprimez simplement ces trois valeurs et redémarrez.
Cette manipulation reste expérimentale et les gains ne sont pas toujours perceptibles au quotidien. Microsoft pourrait l’activer nativement dans une future mise à jour. Si vous avez un SSD récent PCIe 4.0 ou 5.0, testez-la sur une machine non critique pour évaluer l’impact réel.
Cet article a été modifié pour la dernière fois le 30 décembre 2025 13h49