Après une pause prolongée de trois ans, Flameshot fait son grand retour parmi les utilitaires phares de capture d’écran sous Linux, mais aussi Windows et macOS. Plus qu’un simple logiciel de captures, Flameshot a su convaincre par ses outils d’annotation avancés et une approche très centrée sur la vie privée, là où de nombreux concurrents se contentent du minimum syndical.
Cette version 13.0 est la première à reposer sur Qt6, pour garantir une meilleure compatibilité avec l’écosystème Linux moderne. De fait, le support des environnements Wayland a été étendu via un adaptateur “grim”, ce qui permet entre autres aux utilisateurs de Hyprland, Sway ou du nouveau bureau COSMIC de profiter pleinement des fonctionnalités du logiciel.
Coté confidentialité, c’est fini l’upload automatique de captures sur Imgur : cette fonction est désormais désactivée par défaut, les développeurs ayant préféré jouer la carte de la prudence pour éviter la fuite accidentelle d’informations sensibles. Elle reste cependant accessible à ceux qui compilent Flameshot eux-mêmes ou via une future architecture en plugins.
Le module de pixelation a, lui aussi, été totalement repensé pour garantir une vraie anonymisation des zones occultées, en utilisant exclusivement des pixels extérieurs à la zone cachée. Ainsi, la récupération des données censurées par des méthodes d’intelligence artificielle devient bien plus compliquée.
Ergonomie et fonctionnalités boostées
- La sélection d’une zone affiche maintenant ses dimensions en temps réel, un détail qui facilite la documentation technique et la création de contenus visuels.
- Ajout d’une grille optionnelle pour aligner parfaitement annotations, formes et textes.
- Les images “épinglées” peuvent être pivotées et recevoir des effets de transparence, avec des contrôles affinés sur la qualité JPEG et la compatibilité HEIF/HEIC et WebP selon les plateformes.
- Le package Flatpak est désormais certifié, facilitant l’installation sur de nombreuses distributions Linux.
Que vous soyez sur Linux, macOS (désormais en natif sur Apple Silicon) ou Windows (prise en charge du mode sombre, sauvegarde en WebP, CLI améliorée), Flameshot conserve sa philosophie d’outil libre et gratuit, disponible partout sans compromis sur les fonctionnalités.
Téléchargez Flameshot 13.0
Le site officiel propose les paquets de Flameshot 13.0, où vous pouvez trouver les versions pour Linux, Windows et macOS. Vous pouvez également vous rendre sur la page des releases GitHub pour cette version spécifique afin de consulter le journal des modifications ou télécharger directement les fichiers depuis cet emplacement. Pour les utilisateurs Linux, une page dédiée existe sur Flathub, bien que la version 13.0 ne soit pas encore disponible sur le canal stable, mais elle devrait être ajoutée prochainement.
En résumé, Flameshot 13.0 se positionne plus que jamais comme la référence pour les utilisateurs exigeants, soucieux de leur vie privée et de l’efficacité de leur workflow (à tester sans tarder si la capture d’écran fait partie de votre quotidien).